SABRINA CARPENTER LIVRE UNE PERFORMANCE CINÉMATOGRAPHIQUE ET LIBÉRATRICE AVEC “TEARS”

Dans son tout nouveau clip « Tears », Sabrina Carpenter nous plonge dans un univers aussi théâtral que subversif, étroitement inspiré par The Rocky Horror Picture Show. On y découvre une artiste à la fois vulnérable et puissante, réinventant les codes du glamour et de la transgression moderne.

Un clip mélangeant carnage et séduction

Le récit débute avec Carpenter émergeant d’un accident de voiture, égarée dans une forêt enveloppée de brume. Elle pénètre dans une maison inquiétante où l’attend un personnage hallucinant incarné par Colman Domingo, en drag, tel un Dr. Frank-N-Furter des temps modernes. La mise en scène prend des airs de spectacle cabaret : la pop-star se métamorphose, virevolte en lingerie et danse sensuellement au son d’un décor à la fois tordu et irrésistible.

Dans un retournement final aussi sombre que stylisé, elle retrouve son compagnon qu’elle croyait mort et lui lance un talon aiguille fatal, affirmant avec humour : « someone has to die every video ».

Des paroles qui pleurent de désir pour la responsabilité

Loin des fantasmes romantiques traditionnels, le refrain de “Tears” célèbre les gestes simples et matures : le respect, la fiabilité et la tendresse. Carpenter revendique une sensualité assumée, un féminisme sexy où la séduction passe autant par l’attitude que par la considération. Elle se réapproprie son corps et son discours, en tant que femme maître de son image.

Un singulier deuxième extrait d’un album audacieux

« Tears » est le deuxième single extrait de son septième album, Man’s Best Friend, lancé le 29 août 2025 en même temps que le clip. Ce morceau, coécrit avec Amy Allen et John Ryan, s’inscrit dans un registre funk-pop / disco teinté de psych-pop, avec une durée concise mais percutante de 2 min 40 sec. Produit par Carpenter elle-même et John Ryan, il s’affiche comme un manifeste pop libérateur, plein de second degré et de confiance en soi.

Une artiste qui assume son passage à l’âge adulte

Cet opus marque une rupture claire avec l’image purement ado-disco de ses débuts. Sabrina Carpenter affirme désormais une identité plus mûre, provocatrice et audacieuse, grâce à des paroles explicites et une imagerie flamboyante. Man’s Best Friend explore des genres variés, pop, R&B, country, EDM et joue avec les attentes du public en matière de sexualité et de représentation féminine.