Y A‑T‑IL UN FLIC POUR SAUVER LE MONDE ?

Le 13 août prochain, le cinéma va renouer avec l’humour déjanté d’une franchise mythique. Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? marque le retour tant attendu de l’univers parodique initié dans les années 80 avec Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?. Dans cette nouvelle mouture, c’est Liam Neeson — oui, Liam Neeson ! — qui reprend le flambeau en incarnant Frank Drebin Jr., digne héritier de son père, le légendaire détective maladroit de la Brigade Spéciale.

Une comédie pilotée par des maîtres du genre

Derrière la caméra, on retrouve Akiva Schaffer, membre du trio comique The Lonely Island et habitué des sketchs de Saturday Night Live. Il signe ici une mise en scène rythmée et volontairement exagérée, dans la pure tradition des parodies américaines. À la production, Seth MacFarlane, créateur de Ted et de la série Les Griffin, injecte son humour irrévérencieux dans chaque réplique.

Un casting aussi inattendu qu’efficace

Liam Neeson n’est pas seul dans cette aventure burlesque. À ses côtés, la légendaire Pamela Anderson fait un retour très remarqué, tout comme Paul Walter Hauser, CCH Pounder, Kevin Durand, Cody Rhodes, Liza Koshy, Eddie Yu et Danny Huston. Ce casting improbable donne lieu à une série de situations absurdes, de dialogues décalés et de caméos jubilatoires.

Une mission explosive (et improbable)

Frank Drebin Jr. est recruté pour sauver le monde. Rien que ça. Mais entre gadgets défaillants, coéquipiers loufoques et criminels plus bêtes que méchants, rien ne se passe comme prévu. Et c’est justement ce chaos contrôlé qui fait tout le sel du film. Chaque scène est une nouvelle occasion de détourner les codes du film policier, dans un esprit résolument cartoon.

Nostalgie et modernité au rendez-vous

Avec cette version 2025, Y a-t-il un flic… opère un retour qui assume pleinement son héritage tout en le dépoussiérant. L’humour slapstick, les situations improbables et les hommages aux classiques du genre sont toujours là, mais revisités à la sauce contemporaine. Le résultat ? Un cocktail explosif entre nostalgie, satire et pur divertissement.